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Assoiffés

7/1/20 CCA 20h30

Assoiffés, texte incandescent sur l’adolescence, ouvre son rideau sur une boîte rouillée, abandonnée qui renferme les mots (maux), les passions et l'espérance de Boon. Déchiré entre l’écoute de son cœur et la société il décide, malgré sa crainte du passé, malgré l’impact de l’abandon de ses rêves sur son être intime, d’ouvrir publiquement cette boîte qui va rapidement se transformer en maison, tribune, castelet pour enfin tout faire rejaillir : Murdoch, adolescent québécois « Heavy » se réveillant un matin envahi d’une soif nouvelle, impossible à étancher qui déborde, qui inonde ce monde qu'il ne comprend plus; des sons, des êtres fictifs, masqués, usés par le temps, retracent alors l’histoire de Boon.

Auteurs : Wajdi Mouawad et Benoît Vermeulen.
Création collective de Sarah Ballestra, Pierrick Bressy-Coulomb, Mélaine Catuogno, Vivien Fedele et Alexandre Streicher.
Avec : Mélaine Catuogno, Vivien Fedele et Alexandre Streicher.
Création lumière : Sarah Ballestra et Jean-Charles Vautrin Scénographie : Mélaine et Juan Catuogno

 La Presse en parle

  • «  Parfaitement rythmée, cette version d’Assoiffés a pour colonne vertébrale le Québécois Alexandre Streicher (Murdoch) qui réussit une entame de spectacle extrêmement forte, plantant ses yeux grands ouverts sur le public pour ne plus se départir de notre attention […] Il est la clef de voûte d’un travail aussi modeste qu’ingénieux et collectif. » Théâtre(s)

  • « Un texte incandescent sur l’adolescence de Wajdi Mouawad interprété par trois jeunes comédiens qui n’ont peur de rien : pour leur première création, ils cosignent aussi l’adaptation et la mise en scène. Une vraie réussite de cette compagnie toute neuve et déjà prometteuse, le Bruit de la rouille. [...] Un spectacle à la fois tendre et juste, puissant et authentique, qui appelle un chat un chat et qui emprunte dix chemins pour dire la cruauté des choix, le besoin éperdu de sens et la fragilité de la vie. Un spectacle servi par de très bons comédiens dont il faudra suivre l’évolution. » Les Trois Coups


  • « L'écriture de Mouawad, ses consonances québécoises, la virtuosité verbale des comédiens [...] nous laissent pantois.Ce spectacle en forme de poupée gigogne est sans nul doute de ceux dont ne peut sortir intact et que l'on aimerait beaucoup revoir pour en dégager toute la richesse de ses significations. » La Théâtrothèque

  • « Les acteurs très touchants tant Mélaine Catuogno en Norvège, que Vivien Fedele en Boon et Alexandre Streicher en Murdoch, nous emmènent sans encombre dans les dédales du récit » Rég’arts

  • « Imaginaire et réalité se côtoient dans un espace-temps habilement traité par l’inventivité et la rigueur de la Compagnie Le Bruit de la Rouille […] Les comédiens circulent dans l’œuvre de Mouawad avec une subtilité étonnante […] une mise en scène épurée et des interprétations percutantes. » À Corps Perdus

  • « Pièce coup de cœur avec la rage et l'énergie de l'adolescence »
    Festival Les Bravos de la Nuit​​​

Revue de presse