Le Procès Eichmann à Jérusalem

D’après Joseph Kessel - Adaptation Ivan Morane
CRÉATION BELGIQUE / EVENEMENT

Durée 1h20 - À partir de 16 ans

(c) Vincent Poncet

En collaboration avec l’ASBL Plurithéâtre

  • samedi 20 mai 2023 à 18h00

  • samedi 20 mai 2023 à 21h00

  • dimanche 21 mai 2023 à 14h30

  • dimanche 21 mai 2023 à 18h00

    PALAIS DE JUSTICE DE BRUXELLES,
    Salle des audiences solennelles de la cour d’Appel

En 1961, à Jérusalem, Joseph Kessel, romancier et journaliste, écrit pour le journal France-Soir au fil des journées du procès d’Adolf Eichmann, l’organisateur de la solution finale.
Un spectacle pour que la mémoire ne disparaisse pas, pour que notre rationalité continue de s’interroger sur l’inimaginable, sur l’horreur absolue, et aussi, de façon presque plus terrible encore, sur « l’humanité » du mal.
Aucune reconstitution réaliste sur scène : le siège de Kessel, mais surtout la cage de verre dans laquelle « l’araignée Eichmann » se débat ou se terre.
Les faits sont regardés et décrits par un homme dont les origines rendent ce pan de l’histoire insupportablement proche, par un journaliste dont l’hypersensibilité les rend palpables, par un homme de lettres dont l’écriture est une tempête plus ou moins proche, plus ou moins sonore.
Kessel raconte les personnages et chaque spectateur peut alors entendre en creux son ressenti et ses interrogations sur chacun d’eux.

Adaptation, mise en scène : Ivan Morane Avec : Ivan Morane et la voix de Shlomo Selinger lisant des extraits de son livre Nuit et lumière. Son Dominique Bataille. Lumières et scénographie Ivan Morane Construction du décor Espace et Cie Visuel de l’affiche Vincent Pontet
Production RÉALITÉS Compagnie Ivan Morane Coproduction Le Parvis, Scène Nationale de Tarbes Avec le soutien de la Fondation Rotschild, de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah, de la SPEDIDAM et de l’aide au mécénat de Baudin-Châteauneuf

La Presse en parle

L’importance de la parole, de la connaissance, de la transmission se révèle d’autant plus que sur la Shoah le silence et les non-dits ont longtemps tu d’immenses blessures. Un spectacle à voir absolument, pour tous publics.
La Terrasse

Le montage du texte est d’une acuité intelligente. Que ce soit dans le déroulement du procès ou l’incarnation de Kessel, Ivan Morane ne cherche pas la reconstitution, ni l’imitation. Dans une scénographie épurée, mais diablement efficace, sa mise en scène et son interprétation nous ont saisis d’admiration. On sort du théâtre bouleversé !
L’oeil d’Olivier

Froidement, il parle des convois de la mort, des rafles des juifs, comme relevant du travail d’un fonctionnaire méticuleux. Monstrueux.
L’Humanité

« (…) un vrai bijou théâtral. Un décor minimaliste, quelques lumières judicieusement posées et une interprétation toute en finesse. (…) le jeu est là tout en sobriété en justesse. On a vécu dans une bulle l’espace d’une pièce... Magnifique travail. » RegArts

« Dans la salle, l’émotion est forte, l’attention est palpable. Ivan Morane incarne si bien la langue et la force des mots de Joseph Kessel que les spectateurs ont quasi l’impression d’assister au procès de la bête immonde. Le procès Eichmann à Jérusalem est incontournable pour son rappel historique indispensable à nos mémoires et pour rester à jamais vigilant. » Coup de théâtre